Vous êtes collaborateur extérieur régulier des médias et vous perdez des mandats? Exigez le chômage partiel!

Lors de sa conférence de presse du 8 avril, Guy Parmelin a annoncé que les travailleurs sur appel étaient compris dans le champ du chômage partiel.

Depuis le début de la crise, les travailleurs sur appel étaient exclus du bénéfice du chômage partiel. Parmi eux, beaucoup de journalistes. Lors de sa conférence de presse du 8 avril, Guy Parmelin a annoncé que les travailleurs sur appel étaient compris dans le champ du chômage partiel s’ils collaboraient depuis plus de 6 mois avec un employeur. impressum salue ce geste de bon sens qui permettra à beaucoup d’entre vous, journalistes libres, qui collaborez régulièrement avec des médias, de continuer à recevoir une rémunération dans ce contexte de crise.

En tant que collaborateur extérieur régulier, les journalistes libres sont, en droit du travail, assimilés à des salariés. Par conséquent, vous avez le droit de bénéficier du chômage partiel quel que soit le taux de fluctuation de votre temps de travail et même si votre employeur n’a pas versé les cotisations auxquelles il était astreint. Il lui appartiendra, le cas, échéant, de combler ses arriérés de cotisation patronale des cinq dernières années. Cette extension du chômage partiel entre en vigueur dès le 9 avril avec effet rétroactif au 1er mars 2020. Il appartient aux médias qui vous emploient de demander l’indemnité RHT et nous vous recommandons de l’accepter.

Par ailleurs, conformément aux dernières annonces du CF, vous avez la possibilité d’exercer une activité provisoire tout en étant au chômage partiel, sans que cela ne réduise votre droit aux indemnités RHT. Le gouvernement fédéral aurait davantage été inspiré de permettre aux journalistes de continuer à informer le public, comme impressum l’a réclamé. A défaut, cet assouplissement vous permettra de combler une partie de votre manque à gagner.

Consultez nos nouveaux FAQ pour la démarche à suivre.

Nous vous invitons à nous contacter si vous deviez rencontrer des difficultés à faire valoir vos droits.

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